14 mai 2020

Pulvérisations aériennes : AFB questionne la SOPFIM

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Pulvérisations aériennes : AFB questionne la SOPFIM - Alliance Forêt Boréale
Pulvérisations aériennes : AFB questionne la SOPFIM - Alliance Forêt Boréale

Le 4 mai, la SOPFIM annonçait l’annulation de la saison 2020 des pulvérisations aériennes contre la TBE et la semaine suivante, elle a annoncé la mise en place d’un programme réduit. Qu’est-ce qui a mené la SOPFIM à un tel revirement de situation?

Selon les données les plus récentes du MFFP, les régions de la Côte-Nord et du Saguenay–Lac-Saint-Jean sont les deux régions les plus sévèrement touchées par l’épidémie actuelle. Pourtant, Pour ce qui est de la Côte-Nord, environ 12 550 hectares seront traités sur la Côte-Nord et 9 790 ha au Saguenay-Lac-Saint-Jean, alors qu’au Bas-Saint-Laurent, 53 560 ha et, finalement en Gaspésie, 35 640 ha seront traités. Comment se fait-il que ce sont les deux régions où il y aura le moins de superficies traitées dans le cadre du programme réduit 2020?

La SOPFIM avait initialement prévu traiter près de 650 000 ha. Le programme réduit prévoit traiter seulement 111 000 ha. Une carte présente les différents sites par municipalité qui seront traités dans le cadre du programme réduit. Quelle est la grille de sélection qui a été utilisée pour déterminer ces sites? Pourquoi traiter seulement 111 000 ha sur les 650 000 ha prévus?

La SOPFIM dit appuyer sa décision de sauter une année d’arrosage sans trop de risque sur une étude réalisée en 2019. Croyez-vous qu’il soit prudent de prendre une telle décision sur la base d’une seule étude? Est-ce que cette étude a été validée par les pairs de la communauté scientifique?

Est-ce que la décision de la SOPFIM est en fait budgétaire?

Des questions qui demeurent sans réponse à ce jour.