Alliance forêt boréale (AFB) n’approuve pas le processus utilisé par le groupe Première Nation Mamo et les Gardien·nes du Nehirowisiw Aski qui a présenté un ordre d’expulsion des territoires autochtones et réclamé la cessation des coupes forestières. En ce sens, AFB interpelle le Premier ministre, la Ministre des Ressources naturelles et des Forêts, le Ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuits, le Ministre de la sécurité publique pour que des mesures soient mises de l’avant afin de régler le conflit avec les communautés autochtones, de rétablir la libre circulation sur les chemins forestiers du domaine public et de faire respecter les lois.
Ce blocus, qui est tenu et maintenu par quelques individus, entraîne des conséquences importantes sur l’économie de nos communautés. Alliance forêt boréale croit fermement à l’importance de consulter de façon particulière les communautés autochtones en ce qui concerne l’aménagement du territoire forestier, et de les accommoder s’il y a lieu, tel qu’il est prévu dans la loi. Cependant, ce que nous constatons sur le terrain, c’est que la Politique n’est pas respectée dans son esprit. Soit les consultations arrivent trop tard dans le processus, soit les accommodements établis avec les communautés ne sont pas respectés. Cela entraîne de la colère et de la frustration au sein des communautés et ultimement des conséquences comme celles que l’on vit présentement.
« Actuellement, les bénéficiaires de garantie d’approvisionnement, les entrepreneurs, les travailleurs et les communautés forestières subissent les effets négatifs de cette situation, qui semble se généraliser à l’ensemble du territoire représenté par Alliance forêt boréale. Cette situation a déjà trop perdurée, vous devezrégler ce conflit », de dire le président d’Alliance forêt boréale, Yanick Baillargeon.