6 mai 2020

Arrêt des arrosages aériens : AFB sidérée par la décision de la SOPFIM

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Arrêt des arrosages aériens : AFB sidérée par la décision de la SOPFIM - Alliance Forêt Boréale
Arrêt des arrosages aériens : AFB sidérée par la décision de la SOPFIM - Alliance Forêt Boréale

Dolbeau-Mistassini, le 6 mai 2020 – Alliance forêt boréale (AFB) a été estomaqué d’apprendre dans un article paru dans le journal Le Quotidien du 4 mai 2020 que la SOPFIM avait décidé de mettre fin à son programme de protection des forêts contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette pour l'année 2020.


Rappelons que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, a annoncé le 19 décembre dernier la mise en place d’une approche régionale de gestion de l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) au Saguenay–Lac-Saint-Jean, résultant d’une évaluation des peuplements les plus vulnérables pour la période 2018 - 2023. Cette approche régionale vise non seulement la récupération des volumes de bois touchés mais également la mise en place de mesures de lutte contre cet insecte destructeur, tel que les arrosages aériens.

Ainsi, AFB s’explique mal la décision de la SOPFIM de mettre fin à son programme, d’autant que la saison estivale 2020 allait être une saison record de pulvérisation. « La pandémie de la COVID-19 est une très mauvaise raison pour annuler les mesures prévues pour 2020, croit le président d’AFB, Pascal Cloutier, puisque tous les employés qui procèdent aux arrosages sont protégés adéquatement », poursuit-il. Est-ce que la SOPFEU laisserait les forêts brûler pour ces raisons? AFB demande donc à la direction de la SOPFIM de revoir cette mauvaise décision.

« Il est faux de croire que l’épidémie de TBE dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean est sous contrôle, affirme Pascal Cloutier. À chaque année, l’évolution est tellement rapide que l’on n’arrive pas à récupérer tout le bois affecté à temps. La protection de nos forêts est la pierre angulaire de notre industrie forestière régionale et cela doit être une priorité pour notre gouvernement. Vingt-trois municipalités de la région sur quarante-neuf dépendent de l’industrie forestière », conclut-il.